Espagne, Mes stades

Ramón Sánchez Pizjuán : Au coeur de l’Espagne amoureuse de foot

Hôte de la prochaine finale de l’Europa League, le stade Ramón Sánchez Pizjuán de Séville est un incontournable en Espagne et en Europe. Je suis parti à la découverte de la maison du FC Séville, inaugurée le 7 septembre 1958.

Quoi de mieux qu’une semaine de vacances sous le soleil de Séville pour couper un peu ? Pour ajouter un peu de piment au séjour, logique de programmer un match sur place. Ce week-end c’est le FC Séville qui joue à la maison. Le dauphin du Real accueille la Real Sociedad. Direction donc le sud de l’Espagne pour découvrir le stade Ramón Sánchez Pizjuán. Dès l’arrivée à l’aéroport, le FC Séville est dépeint comme LE club de la ville. Des affiches à la gloire européenne des hommes de Julen Lopetegui (pourtant déjà éliminés de l’Europa League) habillent les terminaux.

Le FC Séville est associé aux messages de bienvenue à l’aéroport de Séville – Photo ©StadioVostro

Pour le soleil en revanche, on repassera. La météo est formelle, il pleuvra du début à la fin du match, et même du séjour. Pas de quoi décourager les 24.861 aficionados des Blanquirrojos présents ce soir-là, malgré la pluie diluvienne. A Sánchez Pizjuán, une seule des quatre tribunes est couverte. Bien inspiré, c’est celle que j’ai choisie. Surtout pour avoir une vue sur le Sevilla FC décorant les sièges de la tribune en face.

Aux abords du stade, le parvis n’est pas bondé. Pour cause, le match est à 18h30, bien trop tôt pour espérer voir les locaux manger à la buvette. Une grande partie se trouve encore aux bars adjacents. A quelques minutes du coup d’envoi, les gradins sont d’ailleurs encore peu garnis (voir ci-dessus, photo de gauche).

De l’extérieur le stade impressionne. Avec pourtant seulement 43 883 places, Pizjuán parait bien plus majestueux. Sur la façade, le palmarès du club évoque son importance sur la scène européenne. Après un bref passage dans la boutique du club (je n’ai pas craqué pour un maillot floqué Martial 👀), il est temps d’entrer dans le stade. Une -très- légère fouille du stadier et me voici dans les couloirs rouges vifs. Il faut reconnaître que repérer sa porte d’accès n’est pas hyper évident. L’impression de grandeur sur le parvis ne change pas une fois à l’intérieur.

La culture latine du foot

Après l’annonce de la compo’ le speaker laisse place au célèbre hymne du FC Séville. Un beau moment que d’entendre cette communion dans tout le stade. Les premières notes qui prouvent l’amour du foot dans la ville. (Pas de vidéo du jour même, ça se vit, ça ne se filme pas !)

L’hymne du FC Séville lors d’un match d’Europa League.

Sous la pluie pendant environ 85 minutes sur les 94 au total, les fans du FC Séville continueront de chanter. Une prouesse qu’on ne retrouve pas dans tous les stades du monde, surtout en fonction du résultat. Au rythme des tambours et des chants latins, on se croirait presque en Amérique du sud.

Ceux qui ne chantent pas s’attaquent à leurs sachets de pipas, qu’ils mangent en continu pendant toute la rencontre. Preuve supplémentaire que nous sommes en Espagne. A la fin du match, les travées sont jonchées de graines de tournesol.

Les pipas et les Espagnols, une vraie histoire d’amour. ©StadioVostro

Les fans de Séville n’en oublieront pas pour autant le traditionnel hommage à Antonio Puerta (décédé tragiquement à 22 ans suite à plusieurs arrêts cardiaques lors d’un match contre Getafe en 2007, ndlr) à la 16ème minute. Malgré le soutien des supporters, sur le pré les Sévillans ne parviendront pas à marquer (on repassera pour l’ambiance sur les buts).

(Re)Lire : L’importance du contexte pour découvrir un stade

Après un tour d’honneur des joueurs pour saluer les fans, les tribunes se vident très rapidement. L’occasion de profiter de la beauté du stade vide (voir plus haut). Reste à prendre une photo du rouge vif avec lequel l’enceinte s’est parée à la tombée de la nuit, avant de quitter ce beau monument.

Une jolie McLaren habille une jolie photo d’un joli stade. ©StadioVostro

Pierre Caron


Prix de la place 55€ (moins cher qu’un Bordeaux-Monaco fait quelques semaines plus tôt (60€)) avec achat directement en ligne sur le site du FC Séville.
Le stade est facilement accessible depuis le centre de Séville. Autant en bus qu’à pieds. Il vaut vraiment le coup d’oeil, comme sûrement le stade du Bétis, Benito-Villamarín, à faire aussi.


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