Italie, Vos stades

Le derby de Rome à l’Olimpico « un privilège » pour Alban

Dimanche 26 janvier 2020, Alban a assisté au 154ème derby (en championnat) entre la Roma et la Lazio (1-1). Plus qu’un match de football, il nous raconte l’ambiance particulière autour de ce rendez-vous. 

Pour beaucoup dimanche signifie repas chez mamie. Ou petit déjeuner devant Auto-Moto et Téléfoot, ou encore le jour du Seigneur. Pour d’autres, c’est l’occasion d’assister à ce qu’il se fait de mieux dans le football : un derby de Rome. Et un tel match ça se mérite, « j’ai fait 24h de bus depuis Clermont-Ferrand pour arriver à Rome » explique Alban.  Selon l’adage, tous les chemins mènent à Rome, ce Clermont – Rome en témoigne.

Alban ne choisit pas Roma – Lazio au hasard. En plus d’être passionné par le club de la Louve, il aime le combat. « J’aime le beau jeu mais je ressens plus d’adrénaline quand c’est un match de guerriers avec des chiens morts de faim pendant 90 minutes, raconte-t-il. D’ailleurs j’aime la Roma grâce à De Rossi. » Du combat il en verra, puisque depuis 20 ans, le derby romain a offert 24 cartons rouges. Les buts pleuvent aussi, seul un 0-0 entre les deux équipes lors des dix dernières confrontations.

« La passion pour le club ici est incroyable »

Inauguré officiellement en 1953, le Stadio Olimpico dispose d’une aura inégalable. Hôte de la Lazio et de la Roma, chacun des groupes de supporters dispose de sa tribune. La Curva Nord pour les Laziali, la Curva Sud pour les Giallorossi. Placé à côté de cette dernière, Alban comprend l’importance d’un tel match : « Dès la sortie du métro, tu ressens la pression de l’enjeu. Il y a de la tension, mais la passion des gens pour le club ici est incroyable.« 

Chaque virage dévoile son tifo lors de l’entrée des joueurs, le match peut commencer. La Roma reste sur six matchs sans défaite à domicile contre son voisin et espère continuer la série. La Louve domine globalement toute la partie. Edin Dzeko inscrit son 99e but en giallorosso et embrase l’arène. « C’est le moment où je suis le plus tombé en transe, quand le speaker crie ‘ED-IN ?!’ et toute la Curva scande son nom ! » Si la Roma ne gagne pas, c’est uniquement la faute à une énorme bourde de son gardien.

Il y a des moments où on sort du contexte et on se dit « Mais attends t’es là en direct  de Rome devant un derby ! C’est un privilège que peu de gens auront dans leur vie alors c’est énorme. » – Alban

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Le tifo réalisé par la Curva Sud, les supporters de la Roma. ©Photo Alban Fernandes

Passionné par l’Inter made in Mourinho, vainqueur du Barça dans une épique demi-finale de Ligue des Champions, Alban classe l’ambiance de Giuseppe Meazza au-dessus de tous les autres stades. Mais l’Olimpico arrive juste derrière, « un passionné de foot qui aime avoir une bonne ambiance sera comblé, les ultras de la Roma sont incroyables, décrit-il. Le stade est d’époque, un peu dans le même style que le San Paolo avec la piste d’athlétisme mais c’est vraiment génial ! » Ce n’est pas un hasard si Antonello Venditti chante « Grazie Roma » à la fin de chaque match des Giallorossi.


Contrairement à Naples et son San Paolo où il est assez difficile de se procurer des places, au Stadio Olimpico Alban est passé directement par la billetterie en ligne de la Roma. Il a payé sa place 72 euros. « J’étais assez bien placé pour ce match au pied de la Curva Sud avec le spectacle sur et en dehors du terrain je trouve ça correct. » Des places moins couteuses (à partir de 35€) existaient à la vente en virage.


Pierre Caron

2 réflexions au sujet de “Le derby de Rome à l’Olimpico « un privilège » pour Alban”

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